Nous n'avions rien programmé pour cette dernière
Nous n'avions rien programmé pour cette dernière semaine de vacances, mais la destination s'est imposée d'elle-même. Maintenant que nous avons installé nos lits sous les toits, il nous est facile de nous rendre là-bas pour 2 jours ou pour une semaine. La vue depuis l'ancien grenier fait un peu oublier le chaos de la maison; la question à celui qui ouvre le store le premier est toujours de savoir si la mer est haute ou basse. J'ai autorisé Louis à aller seul à l'embarcadère, et seul jusqu'au château, et depuis, tous les trois ont fait de la grève leur terrain de jeu et longent la mer, à trois sur deux vélos, jusqu'au bout du village. Dans la maison, je range, je trie, je défais les sacs et les cartons déposés là à la hâte. Parfois l'inertie, parfois les cris ont raison de mon entrain. Mais l'air frais du dehors a des vertus apaisantes et la joie d'être là revient vite. Je redécouvre ce village que je connais si peu (parce qu'autrefois, on vivait enfermés), le château et sa châtelaine, l'ancienne gare joliment transformée. On repère les points stratégiques, les jours de marché... comme quand on arrive quelque part en vacances, mais en sachant que ces acquisitions nous serviront plus longtemps! Et puis le dimanche soir, on refait les sacs en pensant à ce qu'il faudra rapporter la fois suivante.
Cette veille de rentrée a été un jour très normal. Il y a juste eu un bon lavage ce soir pour enlever ce qui restait de vase sur les orteils. Le gâteau du dernier jour des vacances, lui, avait une valeur hautement symbolique: fait avec les figues de notre figuier, celui qui a bravé toutes les tempêtes, il va être dégusté religieusement! Quant à la petite, là, depuis qu'elle est réveillée, elle a "hâte d'être demain": tout va bien!
Bonne rentrée à vous!