9 juin 2015
Cimetière marin
Il y a devant chez moi des bateaux qui n'iront plus nulle part. Carcasses de bois ouvertes aux quatre vents, comme le fut autrefois la maison, elles font partie du paysage et leur lente décrépitude marque le temps qui passe. Comment en arrive-t-on là? Comment un sardinier, un doris ou un catamaran finissent-ils posés sur l'herbe, rongés par le sel et le vent? Mystère...
Et cette campanule rebelle qui fleurit discrètement sur le muret qui fut pendant un temps notre seul point d'ancrage... ;-)
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