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Trois fois rien
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Et moi, c'est à mon risque de peine que je connais ma joie.

Antoine de Saint-Exupéry, Sept lettres à Natalie Paley
24 janvier 2011

Chenille

Quand je suis là-haut dans mon antre, j'ai souvent un enfant, voire deux, voire trois à côté de moi (et là je râle parce que trois dans trois mètres carrés, c'est pas possible). Hier, c'était Emilie, qui s'était mis en tête de "faire une chenille" en boules de cotillon... Je n'ai pas fait grand chose, juste lui enfiler une aiguille. Je l'ai laissé faire et j'ai eu la surprise de voir qu'elle savait s'en servir! Elle sait piquer sans perdre son fil et régler la longueur quand c'est nécessaire... Drôle de petit oiseau qui a dû observer mes gestes et apprendre seule. Et toujours cette concentration phénoménale! Aujourd'hui, elle a pris son cartable pour emmener sa bestiole à l'école, la montrer à sa maîtresse. Pas peu fière...

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Commentaires
E
Bravo Émilie !
R
la photo 3!!!! c'est du Doisneau!!
S
Cette petite fille me fait définitivement craquer...je me réjouis à l'idée de la rencontrer peut être bientôt...Dis le talent c'est un truc dans les gènes ?...je suis épatée par sa concentration mais aussi par son imagination ;-)
P
J'adore ses mimiques! ca dit tout!
M
Joli ! L’oiseau là assis sur ta fenêtre une choupette sur la tête et se nourrissant de chenilles *°°°°° !! Que te chante t'il/elle?
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