Tri sélectif *
J'ai passé une bonne partie de la journée à trier un an de photos pour notre traditionnel calendrier familial. Cette année, pour la première fois, nous le ferons de façon collective, c'est à dire que chacune des six familles est censée insérer ses photos... Je pensais ainsi m'alléger la tâche, mais je me rends compte que ce sont mes propres photos qui me prennent le plus de temps! 1500 par mois... ça devient préoccupant...
Curieuse impression que de parcourir ainsi en accéléré une année entière! J'ai regardé avec amusement les siestes insolites d'Emilie, qui se sont arrêtées net en septembre avec l'école toute la journée. Je me suis étonnée de la luminosité du printemps et de la végétation abondante, alors que depuis quelque temps le soleil se fait rare et que le jardin est au repos. En un an, les enfants n'ont pas changé tant que ça et on n'est pas parti très loin. On a fait quelques jolies ballades et fêté pas mal d'anniversaires. C'était bien...
* pour reprendre l'expression qui étonne Louis... à juste titre, non?
En 2010, Emilie a dormi dans beaucoup d'endroits incongrus... et dans d'autres qui l'étaient moins!
J'allais oublier la phrase du jour... (choisie pour l'image du cheval, censée éveiller la conscience de l'enfant amateur d'équitation... Tu parles! "Beaucoup trop longue", éliminée d'office! Et même pas un chocolat avec pour faire passer... Nul! Remboursez!)
Nous devrions être bon avec autrui aussi naturellement que le cheval galope, que l'abeille fait son miel, ou que la vigne produit des grappes de raisin, saison après saison, sans penser à celles des années précédentes.
Marc Aurèle