Chantier
Le vendredi après-midi, pilote automatique vers là-bas. À mi-chemin, je dépose Emilie en lui ayant expliqué qu'elle s'ennuierait sûrement si elle m'accompagnait, à quoi elle ajoute qu'il y a de trop z'hautes z'herbes qui l'empêcheraient de marcher. On parle dépiquetage, doublures, solivage, enduit de façade et bandes de redressement... Parfois il y a de l'ambiance. Parfois des surprises. On essaie de se persuader que ça avance, même si on a l'impression que ça recule... Au retour, je m'accorde un détour par des routes inconnues, histoire de... respirer. Je retrouve ensuite ma petite fille qui joue tranquillement, et on retourne dans notre campagne. Un jour la maison sera de nouveau habitable, et ce jour-là, ça sera une vraie fête et un grand soulagement...
Au milieu de rien, le rosier de ma grand-mère continue de fleurir et le figuier donne des fruits. Tout n'est pas perdu...