Mouton noir
Il y en a un, ce matin, qui enviait son ours Patapouf de pouvoir hiberner, lui (moi aussi, sans rien dire, j'enviais Patapouf...). Ce midi, le même manquait sérieusement de courage pour retourner à l'école, invoquant une immense fatigue (et il faut aussi avouer que la maîtresse du lundi, celle qui fait sport en talons hauts, n'est pas une aide à la motivation). Devant son talent à mimer la grande fatigue et devant sa toux bien réelle, je lui ai accordé de rester à la maison, avec comme consigne de se reposer... C'est étonnant avec quelle énergie il m'a parlé d'avions tout l'après-midi! J'avais quelques trucs à terminer, et puis, tiens, comme il était là, on a fait son mouton, celui qu'il me réclame depuis un bout de temps, depuis que Marie a le sien et Emilie aussi. Un mouton noir, pour ne pas froisser sa soeur. Un mouton a l'air ahuri, qui tient debout tant bien que mal...